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De chaque instant de Nicolas Philibert

De chaque instant de Nicolas Philibert

Vagabondages Cinématographiques - Longs métrages
Arsénic. Avant-première. Sortie le 29 août 2018

De chaque instant

de Nicolas Philibert

France. 2018. Documentaire. 1h45.

Scénario : Nicolas Philibert
Image : Nicolas Philibert 
Assisté de Rémi Jennequin, Aurélien Py, Camille Clément, Pierre-Hubert Martin, Cécile Philibert 
Son : Yolande Decarsin 
Montage : Nicolas Philibert
Assisté de Janusz Baranek 
Production : Archipel 35
Contacts : Les Films du losange
www.filmsdulosange.fr
Tél. +33 (0)1 44 43 87 10

 

 

 

Chaque année, elles sont des dizaines de milliers à se lancer dans les études qui leur permettront de devenir infirmières. Admises au sein d’un « Institut de Formation en Soins Infirmiers » elles vont partager leur temps entre cours théoriques, exercices pratiques et stages. Un parcours intense et difficile, au cours duquel elles devront acquérir un grand nombre de connaissances, maîtriser de nombreux gestes techniques et se préparer à endosser de lourdes responsabilités. Ce film retrace les hauts et les bas d’un apprentissage qui va les confronter très tôt aux fêlures des âmes et des corps. C’est pourquoi il nous parle de nous, de notre humanité.

 

 

"L’idée de filmer des cours et des TP, de suivre quelques élèves en stage et de recueillir des récits de stages était présente dès l’origine du projet. Avec les cours, on est encore dans le virtuel, la théorie. On est dans la "fiction" : les patients n’existent que sur le papier. Avec les TP, on s’entraîne sur des mannequins, parfois sur un autre élève, voire sur un comédien, mais on reste à distance. L’arrivée en stage, c’est la rencontre avec le réel : avec de vrais patients, avec la maladie, la souffrance, la fin de vie parfois. Le choc est souvent assez rude, et pour beaucoup d’élèves c’est une mise à l’épreuve. Le seul fait de devoir toucher un corps ne va pas de soi. Il peut mettre mal à l’aise, éveiller de l’angoisse. Mais c’est aussi la rencontre avec la réalité économique, le manque de moyens, les sous-effectifs, le stress, l’accroissement du nombre des tâches, les tensions qui pèsent sur tel ou tel service… Rendement oblige, les beaux principes qu’on leur a inculqués à l’école, fondés sur l’écoute et l’attention aux patients, sont vite mis à mal. D’où l’importance, dans la troisième partie du film, de ces "retours de stages", ces échanges institués avec les formateurs." Nicolas Philibert

 

de chaque instant reaRéalisateur de documentaires internationalement reconnu, Nicolas Philibert réalise son premier long métrage documentaire en 1978, La Voix de son maître, dans lequel douze grands patrons d’industrie (L’Oréal, IBM, Thomson, Elf…) parlent du pouvoir, de la hiérarchie, du commandement… esquissant peu à peu l’image d’un monde dominé par la finance. De 1985 à 1987, il tourne plusieurs films d’aventure sportive pour la télévision, puis se lance dans la réalisation de longs métrages documentaires qui seront tous distribués en salles : La Ville Louvre (1990), Le Pays des sourds (1992), Un animal, des animaux (1995), La Moindre des choses (1996), Qui sait ? (1999), Etre et avoir (2002), Retour en Normandie (2006) ou Nénette (2009), La Maison de la radio (2013). Depuis 2002, plus de 130 hommages et rétrospectives de ses films ont été organisés de par le monde, dont à Gindou où Nicolas Philibert était l’invité d’honneur en 2011.

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