41es Rencontres Cinéma de Gindou : 16 → 23 août 2025

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Rétrospective Mathieu Amalric - Comédien - Longs métrages
Arsénic | Mardi 21 août | 9h30
Tchatche avec Mathieu Amalric après la séance

Un conte de Noël

Arnaud Desplechin

France. 2008. Fiction. 2h23

Scénario : Arnaud Desplechin, Emmanuel Bourdieu
Image : Éric Gautier
Son : Nicolas Cantin, Sylvain Malbrant
Montage : Laurence Briaud
Musique : Gréoire Hetzel
Production : Why Not Productions
Interprétation : Catherine Deneuve, Jean-Paul Roussillon, Anne Consigny, Mathieu Amalric, Melvil Poupaud, Hippolyte Girardot, Emmanuelle Devos, Chiara Mastroianni

Contacts : Why Not Productions
whynotproductions.fr
Tél. +33 (0)1 48 24 24 50

Dans les temps anciens, Abel et Junon eurent un fils, Joseph, qui, gravement malade, devait recevoir une greffe de moelle osseuse. Sa jeune sœur Élizabeth étant incompatible, Henri fut conçu sans que cela puisse sauver Joseph qui décéda à 7 ans. Plus tard,est né Ivan. Aujourd’hui, Junon est malade et ne peut être à son tour sauvée que par une greffe. Il s’agit à nouveau de trouver un donneur dans la famille. Celle-ci est invitée à Roubaix dans la demeure familiale pendant les fêtes de Noël.

 

Né en 1960 à Roubaix, Arnaud Desplechin entre à l’IDHEC en 1983 et travaille comme chef-opérateur pour Patrick Grandperret (Mona et moi, 1989), Éric Rochant (Comme les doigts de la main, 1984, Présence féminine, 1986) et Nico Papatakis (La Photo, 1986). Il réalise son premier moyen métrage en 1990 : La Vie des morts, récompensé par le prix Jean Vigo. L'année suivante, avec La Sentinelle, Desplechin est propulsé chef de file d’une nouvelle génération de réalisateurs dont les maîtres sont Resnais et Truffaut, le film montre un jeune allemand traumatisé par l'attitude de son pays pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1994, Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) met en scène, sur le mode de la comédie intimiste, une brochette de jeunes parisiens obsédés par leurs relations amoureuses. Choyé par la critique, Desplechin se lance ensuite un triple défi en tournant, en anglais, un film d'époque centré sur un seul personnage. Adapté d'une nouvelle de Symons, Esther Kahn raconte l'histoire d'une jeune femme qui s'ouvre à la vie en devenant comédienne. Le théâtre est de nouveau au cœur de Léo en jouant "Dans la compagnie des hommes", film quasi-expérimental qui intègre au récit (une pièce d'Edward Bond) les répétitions des comédiens tournées en vidéo. La même année, il retrouve deux de ses acteurs fétiches Emmanuelle Devos et Mathieu Amalric pour le virtuose Rois et reine, œuvre tragi-comique présentée à Venise, lauréate du prix Louis-Delluc et César du meilleur acteur pour Mathieu Amalric. Thème de prédilection du cinéaste, la famille, ses secrets et ses névroses, est au cœur de son premier documentaire, L'Aimée (2007), puis Un conte de Noël (2007) est présenté en 2008 au festival de Cannes. Cinq ans plus tard, Desplechin est de retour sur la croisette avec Jimmy P. (Psychothérapie d’un indien des plaines), tourné aux Etats-Unis avec Mathieu Amalric et Benicio del Toro. Il revient à Cannes en 2015 avec Trois souvenirs de ma jeunesse (César du meilleur réalisateur) et en 2017 avec Les Fantômes d’Ismaël, toujours avec Mathieu Amalric. Le cinéaste change de style pour Roubaix, une lumière, un polar ancré dans le réel retraçant un sordide fait divers ayant eu lieu dans sa ville natale en 2002 et Spectateurs ! en 2024 dans lequel Arnaud Desplechin retrouve son alter-ego Paul Dédalus et raconte la manière dont il s’est initié au cinéma : d’abord comme spectateur, puis cinéphile, et enfin réalisateur.

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