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La Cinémathèque de Toulouse et le CNC - Longs métrages
Arsénic | Jeudi 22 août | 13h
Tchatche avec la Cinémathèque de Toulouse et le CNC, Samedi 24 août à 16h45 à l'extérieur de l'Arsénic

La Communion solennelle  CNC

René Féret

France. 1977. Fiction. 1h45

Scénario : René Féret
Image : Jean-François Robin
Son : Francis Bonfanti, Antoine Bonfanti
Montage : Vincent Pinel
Musique : Sergio Ortega
Production : Films Arquebuse
Interprétation : Jean-Pierre Agazar, Marcel Dalio, Patrick Fierry, Philippe Léotard, Paul Descombes, Monique Chaumette, Claude Bouchery, Myriam Boyer, Isabelle Caillard, Christian Drillaud

Contacts : Les Films Alyne
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Un repas de communion solennelle réunit une famille entière. Pendant le repas, on évoque les ascendants et l'on remonte ainsi jusqu'à 1890. L'histoire d'une famille avec ses rencontres amoureuses, les guerres, les séparations, les trahisons, les drames, les situations cocasses,les retrouvailles. Tous ces moments caractéristiques apparaissent dans le désordre du souvenir. Lorsque les invités se séparent, nous connaissons leurs origines, et l'histoire de cette famille s'est reconstituée devant nos yeux comme un puzzle.

 

René Féret est né en 1945 à La Bassée dans le Nord de la France. Formé au théâtre à l'École nationale d'art dramatique de Strasbourg, il débute en tant que comédien, participant notamment au spectacle de Jean Pierre Vincent La Noce chez les petits bourgeois de Bertolt Brecht. À la suite du décès de son père, il est interné dans un hôpital psychiatrique. Cette expérience douloureuse lui fournit le sujet de son premier long métrage Histoire de Paul qui reçoit le prix Jean Vigo en 1975. Il obtient par la suite un certain succès avec deux films eux aussi autobiographiques et situés dans le Nord de la France : La Communion solennelle, sélectionné à Cannes en 1977, et Baptême en 1990. Le réalisateur continue à jouer dans les films des autres : Lumière de Jeanne Moreau (1976), La Fille prodigue de Jacques Doillon (1981) Est-Ouest de Régis Wargnier, (1999) et se réserve de petits rôles dans ses propres films. À l’automne 1992, René Féret filme une nouvelle expérience personnelle à travers La Place d'un autre, sélectionné au festival de Cannes, qui est une sorte de prolongement d’Histoire de Paul, puis Les Frères Gravet en 1995 est une nouvelle réunion de famille à l’occasion du décès de la mère de cinq frères. Il renoue en 2003 avec la veine historique et familiale de La Communion solennelle et Baptême en tournant L'Enfant du pays. En 2007, il revient à un film plus personnel avec Il a suffi que Maman s'en aille... où il se confie sur ses relations avec ses filles à travers le duo incarné par Sagamore et Salomé Stévenin. De 2010 à 2015 (outre Le Prochain film, en 2013, dans lequel le réalisateur propose une mise en abyme de son propre métier) René Féret réalise trois films d'époque : Nannerl, la sœur de Mozart (2010) et Madame Solario (2012) dont les premiers rôles sont confiés à sa fille, Marie. Enfin, Anton Tchékhov 1890, son dernier long métrage sorti en mars 2015. Le cinéaste décède le 28 avril 2015, seulement six semaines après la sortie de ce film.

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