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Caméras sénégalaises - Cinémathèque de Toulouse et CNC - Longs métrages
Arsénic

 

Caméra d'Afrique, 20 ans de cinéma africain

Férid Boughedir

Tunisie, France. 1984. Documentaire. 1h38

Scénario : Férid Boughedir
Image : Sékou Ouedraogo, Charly Meunier
Son : Abdelkader Alouani, Alain Garnier
Montage : Andrée Davanture
Production : Marsa Films, Satpec
Avec : Med Hondo, Safi Faye, Ousmane Sembéne, Tahar Chériaa, Souleymane Cissé, Jean-Pierre Dikongue-Pipa, Inoussa Ousseini, Gaston J-M Kaboré

Contact : CNC, direction du patrimoine
cnc.fr
Tél. +33 (0)1 30 14 80 43
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C'est l’histoire d’une poignée d’hommes, dispersés aux quatre coins d’un vaste continent, qui partagent depuis vingt ans le même rêve : que le cinéma leur serve à exprimer leur Afrique. Dès l’indépendance de leurs pays, ces cinéastes africains se sont décidés à prendre la caméra, en dépit de moyens financiers et d’infrastructures inexistants, afin de raconter la multiplicité et la diversité de l’Afrique, selon leur propre point de vue.
L’envie de réaliser Caméra d’Afrique est née de la rencontre du cinéaste tunisien Férid Boughedir avec les pionniers des cinémas d’Afrique, au cours des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) et du Fespaco, deux grandes manifestations panafricaines.

 

il est temps de vivreNé à Tunis, Férid Boughedir s’est fait connaître grâce à son premier long métrage de fiction, Halfaouine, l’enfant des terrasses, présenté en 1990 en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes. Il s’agit à ce jour du film tunisien le plus vu dans le monde. Par la suite, le cinéaste réalise les deux autres parties de sa trilogie autobiographique, Un été à la Goulette (1996) et Parfum de Printemps (2016).
Eminent critique de cinéma spécialiste de l’Afrique et du monde arabe, Férid Boughedir est membre du jury du festival de Cannes en 1991 et en 2009. Il fait également partie du jury du festival de Berlin en 1997, de la Mostra de Venise en 1999 et du Fespaco en 2001.
Le réalisateur, qui tourne peu, enseigne le cinéma à l’Université de Tunis, et participe à l’organisation des JCC, qu’il dirige à plusieurs reprises. Il continue d’œuvrer à l’installation de structures de développement cinématographique viables, en Tunisie et en Afrique. Après la Révolution tunisienne de 2011, il contribue à la création du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI) en Tunisie, et au projet, encore inabouti, du « Fonds Panafricain du Cinéma et de l’Audiovisuel ».

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